L’Opposition officielle dépose un projet de loi visant à réduire les temps d’attente pour les dons d’organes et de tissus humains
mai 10, 2023 • Non classifié(e)
Fredericton (10 mai 2023) – L’Opposition officielle a déposé projet de loi intitulé Loi modifiant la Loi sur les dons de tissus humains dans le but d’augmenter le nombre de dons d’organes et de tissus humains au Nouveau-Brunswick. Le projet de loi propose des modifications qui pourraient faire en sorte que le Nouveau-Brunswick devienne la deuxième province au Canada, après la Nouvelle-Écosse, à exploiter son programme de don de tissus humains en vertu d’un consentement présumé. En vertu de la loi actuelle, le consentement au don d’organes et de tissus humains peut être donné lorsque les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises demandent ou renouvellent leur inscription à l’assurance-maladie.
« Cette loi pourrait réduire considérablement le temps d’attente pour les dons d’organes et de tissus humains au Nouveau-Brunswick », a déclaré Jean-Claude D’Amours, député d’Edmundston – Madawaska-Centre. « Il y a actuellement 59 Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises sur la liste d’attente pour une greffe. Le stress et l’anxiété que subissent les familles pendant l’attente d’une correspondance positive sont excessifs. Nous avons l’occasion de redonner espoir à ces familles et à toutes les personnes inscrites sur la liste, maintenant et à l’avenir. Nous demandons instamment au gouvernement d’aller de l’avant avec nos amendements et d’être un leader dans notre pays ».
Les modifications proposées permettraient la création d’un registre pour enregistrer les consentements ou les refus en vertu de la loi. L’intention est que les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises âgés de 19 ans et plus, qui ne sont pas exemptés, soient pris en considération pour le don d’organes et de tissus, humains à moins qu’ils ne s’y opposent. Les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises enregistreront leur décision de consentir au don de la totalité ou d’une partie des organes et des tissus (également appelé « consentement exprès ») ou de s’exclure du don. Les personnes qui choisissent de ne pas enregistrer leur décision seront toujours considérées comme des donneurs potentiels, à quelques exceptions près. En vertu de la législation proposée, leur décision sera réputée ou considérée comme ayant été prise. C’est ce qu’on appelle le consentement présumé.
« Si cette législation avait pu réduire mon attente de plusieurs années à quelques mois, j’aurais pu vivre ma vie au lieu de compter les jours », déclare Christian Carrier, qui a bénéficié d’une double greffe pulmonaire il y a cinq ans, après avoir attendu 3 années sur la liste d’attente des greffes. « Le don de poumons m’a permis de respirer plus facilement à plus d’un titre… cela signifiait que je pouvais commencer à vivre ma vie au lieu de la regarder passer. J’espère que tous les députés pourront s’unir pour faire avancer ce projet de loi et redonner des jours, des mois et même des années aux patients inscrits sur la liste d’attente. »
« Le temps est un facteur essentiel. Ce projet de loi permettra de réduire la période d’attente pour les personnes et les familles et, espérons-le, de les rassurer pendant qu’elles attendent », a déclaré la cheffe du Parti libéral, Susan Holt. « En tant qu’opposition officielle constructive et axée sur les solutions, notre équipe propose des solutions concrètes pour atténuer les pressions et les temps d’attente dans le système de santé. »
« Lorsqu’on attend une greffe d’organe, les coûts sont exorbitants. Lors de conversations avec l’ancien premier ministre de la Nouvelle-Écosse, Stephen McNeil, au sujet de la loi sur la présomption de consentement pour les organes et les tissus humains, il a fait remarquer que la dialyse coûtait plus de 100 000 dollars par an et par patient. Ce projet de loi sera rentable pour les contribuables et, plus important encore, il aura un impact positif sur notre province pendant de nombreuses années », a déclaré Bill Gandy, un résident de Saint John actuellement sous dialyse et en attente d’une greffe. « C’est le type de progrès en matière de soins de santé dont nous avons le plus besoin : les receveurs retrouvent leur vie et l’héritage des donneurs se perpétue – c’est une évidence. »