Il faut s’attaquer à la hausse du prix du carburant
mars 7, 2022 • Non classifié(e)
L’Opposition officielle demande au gouvernement Higgs de s’attaquer à la hausse rapide du prix du carburant au Nouveau-Brunswick.
« Le coût de la vie au Nouveau-Brunswick a augmenté considérablement, mais le gouvernement Higgs n’a rien fait pour aider », a déclaré Roger Melanson, chef de l’Opposition officielle. « Garder un toit au-dessus de sa tête coûte plus que jamais, nourrir sa famille devient de plus en plus difficile car le prix des aliments augmente régulièrement et maintenant on assiste à plusieurs hausses drastiques du prix de l’essence. »
Le prix maximum du carburant ordinaire a augmenté de plus de 13 % en quatre jours, soit un bond de 23,8 cents le litre depuis le 2 mars.
« Le coût de l’essence a augmenté trois fois depuis mercredi ! Les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises paient 23,8 cents de plus le litre qu’il y a une semaine, il faut faire quelque chose », déclare Roger Melanson. « Le gouvernement Higgs peut intervenir et trouver une solution à cette montée en flèche des prix. Toutes les options doivent être envisagées, et cela inclut la réduction temporaire du taux de la taxe provinciale sur les ventes de carburant. »
Avec deux excédents consécutifs totalisant près d’un milliard de dollars, le gouvernement Higgs a la capacité d’agir et de rendre la vie plus abordable pour les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises. M. Melanson croit qu’ils ont encore une fois sous-estimé l’augmentation de la taxe sur l’essence et les carburants pour le troisième trimestre en projetant une augmentation de seulement 5 millions de dollars.
« Le premier ministre Higgs a profité de l’augmentation du coût de la vie au Nouveau-Brunswick. Ses surplus sont en partie dus à l’augmentation des recettes fiscales qu’il reçoit, il est temps d’en redonner une partie aux Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises », déclare M. Melanson. « Le premier ministre Higgs veut que son héritage, ce soit des excédents, mais s’il ne prend pas ses responsabilités et ne rend pas la vie plus abordable au Nouveau-Brunswick, son héritage, ce sera une population qui, sous son gouvernement, ne parvient pas à joindre les deux bouts. »