
Un rapport du vérificateur général pointe la mauvaise gestion et les priorités erronées du premier ministre Higgs
juin 4, 2024 • Non classifié(e)
Fredericton (N.-B.) (4 juin 2024) — Aujourd’hui, le vérificateur général (VG) a publié le volume I du rapport 2024, lequel couvre l’audit de la gestion des contrats relatifs au personnel infirmier d’agence, le transport scolaire, la Stratégie de logement du Nouveau-Brunswick : Un logement pour tous et le Fonds en fiducie de la santé mentale (fonds en fiducie no 9).
« Le rapport du vérificateur général publié aujourd’hui confirme ce que nous disons depuis des mois : la mauvaise gestion et la microgestion du premier ministre nuisent à la population du Nouveau‑Brunswick », a réagi la chef de l’opposition officielle, Susan Holt. « Le gouvernement Higgs a beau vanter son bilan de gestion budgétaire, le rapport publié aujourd’hui révèle la réalité : sous la direction du premier ministre, la rigueur a été bafouée et des millions de dollars ont disparu des comptes publics. »
En ce qui concerne les contrats relatifs au personnel infirmier d’agence, le rapport du procureur général a révélé l’absence de processus clair de sélection des fournisseurs, une mauvaise surveillance des contrats et des lacunes dans les processus d’examen des paiements, ce qui a entraîné un risque injustifié pour la province.
« La pandémie a été une période difficile pour de nombreuses personnes et les travailleurs de la santé ont été félicités à juste titre pour nous avoir aidés à surmonter la tempête. Ce rapport est une gifle pour les professionnels qui font d’énormes efforts pour veiller sur la sécurité et la santé des habitants du Nouveau-Brunswick », a déclaré le porte-parole libéral en matière de santé, Rob McKee. « M. Higgs a viré les conseils d’administration des régies de la santé et microgéré les systèmes de soins de santé, tout en gaspillant des millions de dollars issus des poches des contribuables. »
Concernant l’audit du vérificateur général sur le transport scolaire, le rapport déclare qu’en dépit des audits antérieurs, il subsiste une absence de contrôle et de surveillance des districts par le ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, ainsi que des cas de non-respect de la loi et des politiques sur le transport scolaire.
« Le gouvernement Higgs s’est manifestement laissé distraire par un mauvais choix de priorités en matière d’éducation et de sécurité des élèves. Une fois de plus, il fait courir des risques inutiles à nos enfants », a insisté la critique de l’opposition en matière d’éducation, Francine Landry.
Bien que la Société d’habitation du Nouveau-Brunswick ait établi des objectifs et des indicateurs mesurables dans le cadre de la nouvelle stratégie de logement de la province, le vérificateur général a constaté un manque de cibles claires, de reddition de comptes et de transparence en général.
« Dans le dossier du logement, le gouvernement Higgs échoue à tous les niveaux », a mis en évidence le porte-parole de l’opposition en matière de logement, Richard Losier. « Chaque version de son plan manque d’objectifs, de mesures et de suivi, ce qui affecte des personnes parmi les plus vulnérables de notre province. »
L’audit de performance du Fonds en fiducie de la santé mentale no 9 a révélé que le ministère de la Santé n’a aucune connaissance du fonds ni de l’infrastructure nécessaire pour l’utiliser, ce qui a eu pour effet de laisser cette ressource inutilisée pendant plus de 46 ans.
« Le Nouveau-Brunswick manque cruellement de soutien en matière de santé mentale. Ce n’est vraiment pas le moment de laisser des ressources sur la table », a ajouté Rob McKee. « Il est clair que la ministre se concentre sur les mauvaises priorités, comme la loi sur le traitement forcé, alors qu’elle devrait plutôt se concentrer sur la mobilisation de toutes les ressources dont elle dispose. »
La chef libérale Susan Holt a résumé les conclusions et a déclaré : « Le premier ministre Higgs essaiera de blâmer tous ceux qui l’entourent, y compris ceux qui travaillent pour les régis de la santé qu’il a choisies lui-même, et les divers ministères évalués dans ce rapport pour cette mauvaise gestion, mais les Néo-Brunswickois ne doivent pas se laisser tromper. La responsabilité de ce gâchis repose sur les épaules du premier ministre. »