L’Opposition officielle remet en question l’engagement du gouvernement Higgs à prendre des mesures concrètes pour contrer la hausse vertigineuse des loyers.
mai 5, 2021 • Non classifié(e)
Alors que les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises sont confrontés aux plus fortes augmentations de loyer de tout le pays, l’examen de la situation du logement locatif par le gouvernement Higgs ne comprendra probablement pas d’aide réelle pour les locataires à court d’argent.
Selon Statistique Canada, les loyers payés pour les logements au Nouveau-Brunswick entre mars 2020 et mars 2021 ont augmenté de 4,8 %, soit la plus forte hausse au pays. À l’échelle nationale, les loyers ont augmenté en moyenne de 0,5 % au cours de la même période.
Higgs affirme qu’il ne présumera pas de l’issue de l’examen, mais affirme qu’il n’est pas un « adepte du contrôle des loyers ».
« C’est une histoire familière avec le gouvernement Higgs. Au lieu de laisser le processus se dérouler et d’entendre les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises, les décisions sont prédéterminées », a déclaré Robert Gauvin, député de Baie-de-Shediac-Dieppe et porte-parole de l’Opposition en matière de Développement social. « Nous devons nous demander combien d’autres options ont déjà été retirées de la table parce que le premier ministre n’est “pas un adepte” et s’il y aura un engagement significatif pour aider les locataires confrontés à ces coûts croissants. »
Le gouvernement a annoncé l’examen de 90 jours du paysage locatif au Nouveau-Brunswick en février au milieu des plaintes croissantes des locataires confrontés à l’augmentation des loyers et aux expulsions pendant la pandémie.
« Nous savons que les résultats financiers sont la principale préoccupation du gouvernement Higgs », a ajouté M. Gauvin. « L’impact de la pandémie sur les familles qui ont perdu leur emploi, leur revenu et qui sont maintenant confrontées à la possibilité d’une expulsion est dévastateur ; et ceux qui réussissent tout juste à tenir le coup sont maintenant forcés de faire face à une facture de loyer beaucoup plus élevée ; pourtant, le gouvernement Higgs laisse les fonds fédéraux sur la table et refuse de s’attaquer aux problèmes les plus urgents comme l’escalade des loyers. »