Les libéraux aideront les travailleurs et travailleuses saisonniers à accumuler les semaines d’assurance-emploi manquantes
septembre 5, 2018 • Non classifié(e)
Un gouvernement libéral réélu aidera les travailleurs et travailleuses saisonniers affectés par le phénomène du « trou noir » à accumuler assez de semaines afin de devenir admissibles à l’assurance-emploi.
Gallant a expliqué qu’un gouvernement libéral réélu consacrera des fonds récemment promis par le gouvernement fédéral, le 20 août 2018, à la création d’un programme provincial qui jumèle les travailleurs et travailleuses avec des entités qui ont besoin de main d’œuvre comme les organismes à but non lucratif, les municipalités et les Premières Nations. Le Nouveau-Brunswick s’attend à recevoir entre 4 à 5 millions de dollars du fédéral pour ce fonds que les libéraux utiliseront pour ajouter des semaines additionnelles de travail jusqu’à 14 $ l’heure pour un maximum de 40 heures par semaine, permettant ainsi aux travailleurs et travailleuses de devenir admissibles à recevoir des prestations d’assurance-emploi.
L’assurance-emploi est de responsabilité fédérale. Toutefois, le gouvernement Gallant a constamment pris parti en faveur des Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises afin de s’assurer que ce programme rencontre les besoins des travailleurs et travailleuses de notre province. Le travail accompli par les libéraux provinciaux du Nouveau-Brunswick dans ce dossier, y compris mettre de la pression sur le gouvernement fédéral, est une continuation de notre réponse à la réforme imposée par le gouvernement Harper. À la suite de l’élection du gouvernement Trudeau, nos efforts ont porté fruit et ont donné pour résultat l’annulation de la réforme conservatrice par les libéraux fédéraux.
Le nouveau programme sera une mesure temporaire visant à fournir du soutien à court terme jusqu’à ce qu’une solution plus permanente soit trouvée par le gouvernement fédéral de qui relève le programme d’assurance-emploi. Gallant a ajouté qu’en plus de fournir une subvention salariale et des semaines additionnelles pour les demandeurs et demanderesses, le programme aura l’avantage de fournir aux organismes visés du soutien additionnel sous forme de main d’œuvre.
Le gouvernement Gallant a travaillé sans relâche depuis l’automne dernier avec le gouvernement fédéral pour régler le problème du « trou noir ». Notamment, afin de démontrer leur appui, les députés libéraux provinciaux se sont présentés à chaque manifestation organisée par les travailleurs et travailleuses et, aux côtés du ministre du Travail Gilles LePage, ont eu des rencontres avec le Comité d’action de l’assurance-emploi des travailleurs et travailleuses saisonniers, sans compter une rencontre de concertation réunissant travailleurs et travailleuses, employeurs, fonctionnaires fédéraux et provinciaux. De plus, le ministre LePage a écrit à son homologue fédéral Jean-Yves Duclos, afin d’exprimer son appui pour les travailleurs et travailleuses et de demander une action rapide du gouvernement fédéral, un sentiment également exprimé par l’intermédiaire d’une résolution libérale présentée par le député de Shippagan-Lamèque-Miscou Wilfred Roussel et adoptée à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick en février 2018. La pression a mené à un engagement du gouvernement fédéral d’un montant de 240 millions de dollars dans son budget 2018-19 afin d’aider à traiter le problème du « trou noir ». Au mois de mars, le gouvernement Gallant a utilisé la part du financement revenant au Nouveau-Brunswick afin de créer trois programmes qui fournissent un soutien de revenu et de la formation pour les demandeurs d’assurance-emploi affectés par l’écart dans les prestations.
« Ce gouvernement libéral a travaillé d’arrache-pied pour créer des possibilités d’emploi pour les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises », a déclaré Wilfred Roussel, candidat libéral dans la circonscription de Shippagan-Lamèque-Miscou. « Assurer que les travailleurs et travailleuses au Nouveau-Brunswick sont bien appuyés et protégés nous aidera à continuer de faire croître l’économie de façon équitable pour tout le monde ».
Au cours de son mandat précédent, le gouvernement Gallant a fait de la protection des travailleurs et travailleuses une priorité. En 2017, un comité directeur des relations gouvernementales-syndicales a été établi afin de donner une voix aux
travailleurs et travailleuses à la table quand il est question de prendre des décisions. À la suite de ce partenariat, le gouvernement Gallant a, au cours de son mandat, :
- Augmenté le salaire minimum à quatre reprises depuis 2014, représentant un bond de 12,5 pour cent, augmentant ainsi le revenu annuel d’un travailleur ou d’une travailleuse à temps plein au salaire minimum de plus de 2 500 $ par travailleur ou travailleuse.
- Rattrapé le retard par rapport au reste du pays en devenant une des dernières provinces à adopter l’arbitrage de la première convention collective ;
- Offert un congé payé et la protection d’emploi pour les victimes de violence domestique, conjugale et sexuelle qui ont besoin de s’absenter du travail ;
- Inscrit, dans la Loi sur l’hygiène et la sécurité au travail, des protections contre le harcèlement et la violence au travail ;
- Soutenu les améliorations apportées au Régime de pension du Canada ;
- Généralisé l’équité salariale à toutes les parties de la fonction publique d’ici décembre 2018 ; et
- Créé le congé du jour de la Famille en février.
Plus tôt dans cette campagne, Gallant a annoncé qu’un gouvernement libéral réélu augmentera davantage le salaire minimum durant son prochain mandat, le déplaçant de son taux actuel de 11,25 $ l’heure à 14 $ d’ici 2022. Gallant a annoncé récemment qu’un gouvernement libéral réélu modifiera plusieurs lois du travail avec comme objectif ultime d’assurer que les travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick détiennent au moins les mêmes protections que les autres Canadiens et Canadiennes au pays.
Sous ce gouvernement libéral, les salaires ont augmenté chaque année et en 2016, la moyenne horaire au Nouveau-Brunswick s’est accrue de 3,2 pour cent, la plus importante augmentation parmi les provinces canadiennes. En 2018, la rémunération horaire moyenne prévue au Nouveau-Brunswick est de plus de 3 pour cent, encore une fois.