Maintenant que les séances de consultation sur le projet d’abolition de l’immersion française sont terminées, l’Opposition officielle insiste pour que le gouvernement Higgs revienne sur sa décision et rouvre les inscriptions à l’immersion française pour l’année scolaire 2023-24 et dépose un plan pour doter le système d’éducation de ressources adéquates.

 

« Au cours des dernières semaines, nous avons entendu des centaines, voire des milliers d’enseignant.e.s, d’experts, de parents et de Néo-Brunswickois.es inquiets, et le message est clair : n’allez pas de l’avant avec ce modèle unique », a déclaré Francine Landry, porte-parole de l’Opposition officielle en matière d’Éducation et le Développement de la petite enfance. « Des membres du caucus libéral ont participé à toutes les consultations et nous avons entendu de première main à quel point les gens sont passionnés par l’immersion française et par le maintien de la capacité de choisir ce qui convient le mieux aux apprenants. L’Opposition officielle transmettra ce message clair à l’Assemblée législative au moyen d’une motion demandant l’arrêt de ces plans visant à abolir l’immersion en français, la réouverture des inscriptions pour 2023 et le dépôt d’un plan visant à fournir des ressources adéquates au système d’éducation.

 

Malgré la tentative du gouvernement de présenter ces séances comme des consultations, de nombreux intervenants ont exprimé des doutes sur la validité du processus, car il a été réalisé après que le gouvernement a annoncé ses intentions, qu’il a inclus un sondage qualifié de biaisé et qu’il a fermé les inscriptions à l’immersion française pour l’année scolaire 2023-24.

 

« Il ne devrait y avoir aucun doute dans l’esprit du premier ministre Higgs et du ministre Hogan après ces consultations. Le public s’est exprimé et il est temps pour eux d’écouter », déclare Francine Landry. « Le modèle 50/50 comme solution au manque de ressources pour soutenir les apprenants du programme de base est malavisé. Il n’y a pas assez de temps pour élaborer le programme d’études et il n’y a pas assez d’enseignant.e.s pour l’enseigner ! S’il s’agissait vraiment d’un véritable processus de consultation, nous devrions bientôt entendre le gouvernement dire qu’il ne va pas de l’avant avec ce plan. »

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