L’Opposition officielle exprime sa déception et sa frustration à l’égard de la gestion par le gouvernement Higgs de la révision de la Loi sur les langues officielles, ainsi que de sa réponse subséquente.

 

« Après avoir attendu près d’un an la réponse à la révision de la Loi sur les langues officielles, voilà ce que nous obtenons ? Une vague annonce selon laquelle le premier ministre abdique ses responsabilités pour les transférer à un secrétariat et aux membres du Comité d’administration de l’Assemblée législative.  C’est une autre indication qu’il ne comprend absolument pas les droits linguistiques au Nouveau-Brunswick », a déclaré Benoît Bourque, porte-parole de l’Opposition officielle en matière de Langues officielles. « Aujourd’hui, il n’a pas respecté la Loi sur les langues officielles en ne répondant pas aux recommandations du rapport sur la révision. Au lieu, le premier ministre a choisi d’annoncer la création d’un secrétariat qui assumera plusieurs des responsabilités et des fonctions du Commissariat aux langues officielles, ce qui pourrait potentiellement réduire l’indépendance législative de ce rôle. Il s’agit d’une centralisation supplémentaire du pouvoir au sein du Cabinet du premier ministre. »

 

« La révision de la Loi sur les langues officielles par le gouvernement actuel est faussé depuis le début.  Elle s’est déroulée à huis clos, sans que les députés n’aient eu l’occasion de participer et sans que les médias ne puissent tenir un débat objectif sur les enjeux. De plus, inclure une révision de l’enseignement du français dans le mandat des commissaires révèle l’ignorance et le manque de respect du gouvernement actuel pour les droits linguistiques au Nouveau-Brunswick », a déclaré Benoît Bourque.

 

La cheffe libérale Susan Holt se dit préoccupée par les tensions que le gouvernement Higgs crée entre les deux communautés linguistiques officielles de la province. « La façon dont le gouvernement Higgs a géré cette révision depuis le début a créé de la confusion autour de ce que la Loi sur les langues officielles signifie pour les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises, a induit des tensions entre les deux communautés linguistiques et a exacerbé les craintes des communautés linguistiques. Ce n’est pas le type de leadership dont le Nouveau-Brunswick a besoin en ce moment. Nous devons construire des ponts et rassembler les gens en pensant à notre avenir commun. »

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