Le chef de l’Opposition officielle demande au premier ministre Higgs et au ministre de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, Dominic Cardy, d’indiquer si les élèves retourneront en personne à l’école le 31 janvier et de préciser quelles sont les mesures de sécurité prévues.

 

« L’inconnu est le pire ennemi qu’un parent puisse avoir lorsqu’il s’agit de la santé et de la sécurité de son enfant », déclare le chef de l’Opposition officielle Roger Melanson. « Les plans sont rendus publics à la dernière minute, des changements sont apportés régulièrement, et les parents ne sont pas informés adéquatement. Le ministre peut-il donner une indication de ce qui est fait en ce moment pour se préparer au 31 janvier ? »

 

Alors que la province est toujours aux prises avec la propagation rapide du variant Omicron, le chef libéral par intérim estime qu’une réunion virtuelle doit être tenue avec l’Association des enseignants et enseignantes francophones du Nouveau-Brunswick, la New Brunswick Teachers Association et la Fédération des enseignants du Nouveau-Brunswick afin de discuter des mesures à mettre en place pour assurer la sécurité des élèves et du personnel dans les installations.

 

« Les enseignants et enseignantes ont travaillé pendant cette pandémie et connaissent les réalités de différentes mesures et de différents niveaux de restrictions. Ils pourraient apporter un éclairage précieux sur ce qui peut être fait de manière réaliste pour faire des écoles un lieu sûr pour apprendre et travailler », déclare M. Melanson. « Les parents sont de plus en plus anxieux face à l’inconnu. Le premier ministre Higgs et le ministre Cardy doivent rencontrer l’AEFNB, la NBTA et la FENB dans les prochaines 48 heures afin d’élaborer, dans l’intérêt des élèves, un plan solide et de le présenter aux parents dans un délai raisonnable. »

 

Bien que l’éducation virtuelle soit un outil précieux, de nombreux élèves peuvent être désavantagés en raison de facteurs tels que la qualité de la connexion Internet et d’autres difficultés d’apprentissage.

 

« Il est généralement admis, en ce qui concerne l’éducation et la santé mentale, qu’il vaut mieux qu’un enfant soit à l’école. Quels investissements le ministre de l’Éducation a-t-il faits pour accroître la sécurité des écoles du Nouveau-Brunswick afin que les élèves puissent retourner en classe ? », demande Benoît Bourque, porte-parole de l’Opposition officielle en matière d’Éducation et de Développement de la petite enfance.

 

Précédent
Suivant