Kevin Vickers, chef du parti libéral du Nouveau- Brunswick, a appelé aujourd’hui le gouvernement à convoquer un groupe d’experts de l’industrie forestière, de groupes de défense de l’environnement, de l’agriculteurs et chefs d’entreprise afin d’étudier des alternatives à l’utilisation du glyphosate au Nouveau-Brunswick.

« L’utilisation du glyphosate dans nos forêts fait l’objet de nombreuses controverses au Nouveau-Brunswick » a déclaré Kevin Vickers. « Nous devons commencer à rechercher des moyens de gérer les vastes forêts de notre province sans l’utilisation de ces produits chimiques, dont la sécurité a été mise en doute. »

M. Vickers a déclaré que le travail pour trouver une alternative à l’épandage doit commencer maintenant.

« Je suggérerais de laisser un peu de temps aux experts pour se réunir et explorer des alternatives viables », a déclaré M. Vickers. « Mais notre objectif doit être de trouver une option plus écologique, le plus rapidement possible. »

Le glyphosate est un herbicide non sélectif utilisé dans les secteurs de la foresterie et de l’agriculture pour lutter contre la croissance des mauvaises herbes et des feuillus. Selon le ministère de la Santé du Nouveau-Brunswick, il est également présent dans les milieux industriels, commerciaux et domestiques. L’utilisation de l’herbicide est approuvée par Santé Canada, mais elle a été étiquetée « probablement cancérogène » par l’Organisation mondiale de la santé.

Il est largement utilisé dans les secteurs de l’agriculture et de la foresterie en Amérique du Nord, notamment pour la culture du blé dans l’Ouest canadien et du maïs au Québec et en Ontario.