Le chef libéral Kevin Vickers demande au premier ministre Blaine Higgs de publier des informations détaillées sur le gaspillage d’argent des contribuables dans le cadre des contestations judiciaires infructueuses de la tarification du carbone par le gouvernement fédéral.

 

« Je suis vraiment heureux que le premier ministre ait enfin compris qu’il a dépensé assez d’argent des contribuables et ait décidé d’abandonner cette bataille judiciaire longue de sept mois », a déclaré Kevin Vickers. « La population mérite toutefois de savoir combien ont coûté ces poursuites judiciaires frivoles. »

 

Blaine Higgs a annoncé pour la première fois, en décembre 2018, son intention de contester devant les tribunaux l’initiative environnementale phare du gouvernement fédéral.

 

« Le Nouveau-Brunswick a besoin d’un leadeur qui plaidera en faveur d’un plan climatique fait au Nouveau-Brunswick pour obliger les grands pollueurs à payer leur juste part tout en garantissant à nos enfants et petits-enfants un environnement propre », a poursuivi M. Vickers. « Quand va-t-il publier un plan détaillé? Après avoir vécu deux années consécutives d’inondations dévastatrices, les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises méritent un premier ministre qui mettra de côté la partisannerie et agira pour faire face aux changements climatiques de manière concrète et efficace. »

 

Outre cette longue bataille juridique, le premier ministre Higgs a pris l’habitude de dépenser l’argent des contribuables sans compter pour s’opposer à la tarification du carbone par gouvernement fédéral, occultant les faits à chaque étape du processus.

 

« Il me semble que le premier ministre Higgs consacre beaucoup de temps et de fonds publics à visiter ses collègues conservateurs à travers le pays alors qu’il devrait s’attaquer de toute urgence aux nombreux problèmes qui affectent les gens de chez nous », a déclaré M. Vickers. « Cette contestation judiciaire qu’il vient d’abandonner, les rencontres partisanes dans l’Ouest auxquelles il va participer à tout bout de champ, ou les autocollants trompeurs inspirés par Doug Ford sur nos pompes à essence, tout cela exaspère les gens du Nouveau-Brunswick : assez, c’est assez. »

 

 

 

 

 

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