L’Opposition officielle demande au gouvernement Higgs d’atténuer l’impact de la flambée des évaluations foncières sur les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises.

 

« Les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises sont punis par des augmentations soudaines et importantes de leurs évaluations foncières en raison d’un pic à court terme dans le marché immobilier causé par la pandémie », a déclaré Rob McKee, porte-parole de l’Opposition officielle en matière de Finances et d’affaires relevant du Conseil du Trésor. « Le gouvernement Higgs doit faire quelque chose pour atténuer l’impact de cette augmentation sur les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises, même si cela signifie imposer un gel de l’impôt foncier pendant un an. »

 

La pandémie a eu des répercussions différentes sur divers secteurs et industries, mais pour de nombreuses personnes dans l’industrie des services et de l’accueil, l’industrie des arts et de la culture et bien d’autres, ces 18 derniers mois ont été une période difficile sur le plan financier.

 

« La hausse des évaluations de l’impôt foncier fera mal aux personnes qui peuvent le moins se le permettre en ce moment, celles qui essaient de joindre les deux bouts alors que le coût de la vie continue d’augmenter », affirme M. McKee. « Pourquoi les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises de tous les jours ne seraient-ils pas protégés contre les pics drastiques du marché, alors que les grandes industries ont bénéficié d’allégements fiscaux dans le passé ? »

 

Lorsque le marché du bois était mauvais en 2013, les six usines de pâtes et papiers de la province ont vu leurs évaluations d’impôt foncier réduites de 52 % pour soutenir l’industrie.

 

« Ces rabais sont encore largement en place, même si nous savons tous que le marché du bois d’œuvre est l’une des industries qui a réellement prospéré pendant la pandémie », explique Rob McKee. « Le premier ministre Higgs était le ministre des Finances lorsque cela a été mis en œuvre. Pourquoi est-il acceptable d’intervenir et d’accorder des allégements fiscaux à l’industrie lorsqu’un facteur externe hors de son contrôle affecte le marché, mais qu’il n’est pas acceptable d’intervenir lorsque ce sont les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises qui sont touchés ? »

 

« Alors que certaines usines voient une augmentation d’un pour cent cette année, les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises voient en moyenne une augmentation d’environ sept pour cent, en quoi est-ce juste ? » demande M. McKee.

 

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