« Les relations de travail dans la province sont à un point de rupture et le premier ministre doit faire quelque chose pour y remédier avant que cela n’entraîne la province dans une autre crise. Les dix sections locales du SCFP qui étaient en négociation avec le gouvernement ont voté massivement en faveur de la grève. Cela représente plus de 20 000 travailleurs et travailleuses qui pourraient se mettre en grève, y compris le personnel hospitalier et scolaire. Le syndicat des infirmières et infirmiers a récemment rejeté, pour la deuxième fois, la convention collective proposée par le gouvernement Higgs et envisage la grève.

 

Il est inacceptable que le premier ministre ait laissé les relations de travail en arriver à ce point, il crée une crise en plein milieu de la quatrième vague de la pandémie, surtout dans nos secteurs des soins de santé et des soins de longue durée. Le système de soins de santé du Nouveau-Brunswick est sous tension, le nombre de patients hospitalisés pour la Covid-19 augmente chaque jour et la plupart de nos hôpitaux sont à leur capacité maximale ou au-dessus. La dernière chose que veulent nos infirmières et infirmiers et tous nos employés des services publics, c’est la grève. Ils veulent qu’on leur témoigne du respect en améliorant leurs conditions de travail et en leur offrant une rémunération équitable. Le premier ministre Higgs ne cherche pas à empêcher une grève et il a perdu le respect de ces travailleurs et travailleuses essentiels. Sa stratégie de division et de conquête ne fonctionnera pas. Les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises savent que ces travailleurs et travailleuses méritent des salaires équitables et concurrentiels et que le gouvernement actuel les a mis au pied du mur. Les dix sections locales du SCFP ayant un mandat de grève ont promis de ne pas faire grève avant le 22 octobre parce qu’elles veulent continuer à travailler et à fournir des services à la population pendant cette quatrième vague de la pandémie.

 

Même après des mois et trois ans de négociations injustes, les syndicats donnent deux semaines de plus au premier ministre pour revenir à la raison. Il est temps pour le premier ministre de mettre de côté son arrogance et de faire ce qui est dans le meilleur intérêt des Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises, soit de conclure une entente équitable avec les syndicats. »

 

Roger Melanson

Chef de l’Opposition officielle

 

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