Alors que les élèves et les enseignants et enseignantes retournent en classe, l’Opposition officielle se dit préoccupée par ce à quoi ressemblera l’année scolaire 2021-22 au Nouveau-Brunswick.

 

Tests

« Nous entendons des parents qui s’inquiètent de la sécurité de leurs enfants, surtout lorsqu’il s’agit de tester des membres du personnel non vaccinés », déclare Benoît Bourque, porte-parole de l’Opposition libérale en matière d’Éducation et de développement de la petite enfance. « Comment ce protocole de test est-il exécuté ? Qui est responsable de la réalisation des tests, de la collecte des échantillons et de l’assurance que tous les protocoles de sécurité sont respectés lors de la manipulation de ce matériel ? Y a-t-il suffisamment de tests disponibles pour suivre le régime de tests pour les membres du personnel non vaccinés ? »

 

Les bus scolaires

Beaucoup sont également préoccupés par le transport de leurs enfants à l’école, car les premiers jours de l’année scolaire ont été marqués par une importante pénurie de chauffeurs de bus, ce qui oblige certains élèves à trouver eux-mêmes le chemin de l’école.

 

« Ce n’est que la première semaine de classe et nous constatons déjà des problèmes d’accès à l’éducation. Cette pénurie aurait dû être identifiée plus tôt lors de l’élaboration du plan de rentrée scolaire et un plan d’urgence aurait dû être préparé », déclare le député de Kent-Sud, porte-parole de l’Opposition libérale pour l’éducation et le développement de la petite enfance. « Cette pénurie est-elle le résultat du refus des gens de présenter une preuve de vaccination ou de se faire tester ? Si c’est le cas, que fait-on pour s’assurer que les élèves ne sont pas injustement pénalisés ? »

 

Ressources

Bourque se demande si les ressources disponibles dans les écoles sont suffisantes pour faire face au fardeau supplémentaire de la pandémie.

 

« Bien que de nombreux aspects de la vie scolaire quotidienne reviennent à la normale, la pandémie n’est pas terminée et le besoin de ressources humaines et financières supplémentaires est toujours présent. J’ai compris qu’il y a une réduction des assistants d’éducation, ce qui est très préoccupant », déclare Benoît Bourque. « De nombreux élèves doivent rattraper leur retard scolaire après l’année dernière et ont besoin du soutien supplémentaire des aides-enseignants. Les enseignants doivent également faire face à des responsabilités supplémentaires en raison de la pandémie en cours et ne peuvent pas tout faire seuls, la dernière chose dont nous avons besoin est un taux élevé d’épuisement des enseignants. »

 

Ventilation

Lorsqu’on a appris qu’une bonne ventilation était utile pour lutter contre la Covid-19, d’autres administrations ont investi massivement pour améliorer les systèmes de ventilation dans les écoles.

 

« Les problèmes de ventilation et de qualité de l’air dans les écoles du Nouveau-Brunswick ne sont pas nouveaux, mais d’autres juridictions ont vu la pandémie comme un signal d’alarme et ont pris des mesures immédiates pour régler ce problème dans leurs écoles provinciales, alors que le Nouveau-Brunswick ne l’a pas fait », explique Benoît Bourque. « Investir dans des systèmes de ventilation améliorés permettrait d’améliorer la qualité globale de l’air pour les générations d’élèves à venir, ce n’est pas seulement un investissement en cas de pandémie. »

 

Santé mentale

La santé mentale est un problème croissant dans la province et surtout au sein du système scolaire. L’opposition libérale estime que des investissements supplémentaires dans les ressources de santé mentale pour les étudiants sont nécessaires.

 

« Ces étudiants ont traversé une année très difficile marquée par l’incertitude et la peur. Il est important que nous traitions leur santé mentale avec la même importance que leur santé physique », déclare le porte-parole libéral en matière d’éducation et de développement de la petite enfance. « Il était nécessaire d’améliorer les services de santé mentale avant la pandémie, mais la situation est encore plus grave aujourd’hui. »

 

Vaccination

Les enfants de moins de douze ans ne pouvant actuellement pas recevoir le vaccin contre la Covid-19, il est crucial que les taux de vaccination parmi les personnes éligibles soient aussi élevés que possible.

 

« La vaccination est le meilleur moyen de se protéger et de protéger les autres, et c’est la seule solution que nous ayons face à la pandémie en cours », déclare Benoît Bourque. « Avec un peu plus de 60 % des enfants d’âge scolaire éligibles vaccinés, nous devons chercher des moyens de rendre la vaccination plus pratique, par exemple en amenant les cliniques de vaccination dans les écoles. »

 

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