« Le premier ministre Higgs a annoncé hier qu’aucun travailleur étranger temporaire ne sera autorisé à entrer au Nouveau-Brunswick à la suite de la COVID-19.

 

Le Nouveau-Brunswick a eu la chance que la propagation du virus ait été réduite et la décision de fermer nos frontières a sans doute contribué au faible nombre d’infections.

 

Nous comprenons parfaitement les réticences de nombreuses personnes à ouvrir la frontière en ce moment, même si c’est pour permettre à une main-d’œuvre de nous aider dans nos industries de la pêche et de l’agriculture. Nous comprenons également les inquiétudes des travailleurs des usines de transformation du poisson en ce qui concerne les questions de santé et de sécurité.

 

Comme nous le savons, année après année, les travailleurs étrangers temporaires ont joué un rôle clé dans le maintien et la croissance de ces deux importants secteurs économiques au Nouveau-Brunswick.

 

Cette décision de dernière minute, d’interdire les travailleurs étrangers temporaires, suscite une grande inquiétude dans nos secteurs de la pêche et de l’agriculture, qui se trouvent dans un état d’incertitude.

 

Le premier ministre provincial a d’abord soutenu la décision de retarder la saison de la pêche au homard. Les pêcheurs, les transformateurs et les agriculteurs faisaient des plans en ce sens. Ils ont engagé des frais importants pour trouver un logement temporaire et organiser des vols pour faire venir ces travailleurs. Les avions étaient en fait prêts et attendaient l’embarquement des travailleurs. Ils avaient pris des dispositions pour une quarantaine de 14 jours.

 

À la dernière minute, on leur dit que les choses ont changé et que ces travailleurs ne seront pas autorisés à traverser la frontière du Nouveau-Brunswick depuis la Nouvelle-Écosse. On peut comprendre que les employeurs soient contrariés.

 

Comment peuvent-ils planifier une saison alors que les règles du jeu ne cessent de changer ?

 

Le premier ministre Higgs a indiqué que les besoins en main-d’œuvre pourraient être comblés avec notre main-d’œuvre existante. Il a pris cet engagement et il lui incombe alors de veiller à ce que ces industries disposent des ressources humaines dont elles ont besoin.

 

La santé et la sécurité des Néo-Brunswickois demeurent la priorité et nous sommes tout à fait d’accord avec cela, mais n’oublions pas que ces entreprises ont été identifiées comme étant essentielles par la province.

 

Nous devons répondre aux préoccupations des personnes qui dirigent ces entreprises et des travailleurs qui les font fonctionner. »

 

Isabelle Thériault

Porte-parole en matière d’Agriculture, Aquaculture and Pêches

 

 

 

 

 

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