L’Opposition libérale se joint au Réseau des services pour victimes de violence du Nouveau-Brunswick et à la New Brunswick South Central Transition House & Second Stage Coalition pour demander un financement supplémentaire afin de soutenir les organisations qui travaillent avec les victimes de violence conjugale.

 

« Ces deux dernières années ont été difficiles pour tout le monde, mais pour certaines personnes, les conséquences de l’isolement ont été plus graves que la solitude et l’anxiété. La pandémie a créé une recrudescence de violence entre partenaires intimes, car les victimes ont été confinées avec leur agresseur pendant des semaines ou des mois », déclare Isabelle Thériault, porte-parole de l’Opposition officielle en matière d’Égalité des femmes. « Malheureusement, il y a un nombre croissant de personnes qui cherchent un soutien pour échapper à une situation abusive, mais les organisations de la province n’ont pas vu leur financement augmenter depuis des années et ont du mal à répondre à la demande. »

 

Bien que le gouvernement Higgs ait reconnu l’impact de la pandémie sur la santé mentale des gens, il n’a pas fait grand-chose pour y remédier. Souvent, lorsqu’on le presse d’agir sur les questions sociales, le premier ministre utilise la capacité de payer de la Province comme excuse pour ne pas investir.

 

« Avec des excédents consécutifs totalisant près d’un milliard de dollars, ne me dites pas que vous n’avez pas assez d’argent pour vous assurer que les femmes et les enfants qui fuient la violence ont un endroit sûr où rester et reçoivent le soutien nécessaire », déclare la députée de Caraquet et cheffe adjointe du Parti libéral. « Je ne comprends pas les priorités du gouvernement Higgs. Il y a tellement de gens qui souffrent pendant que le premier ministre ajoute à son surplus. »

 

La députée de Caraquet affirme que le gouvernement Higgs a souvent fermé les yeux sur des questions importantes qui touchent principalement les femmes.

 

« Nous avons demandé à plusieurs reprises au gouvernement Higgs de faire des changements ou des investissements qui favoriseraient l’égalité des femmes, mais rien n’a été fait. Une partie des transferts fédéraux en matière de santé est toujours retenue parce que le premier ministre refuse d’abroger le Règlement 84-20 alors que le Nouveau-Brunswick va à l’encontre de la Loi canadienne sur la santé », affirme Isabelle Thériault. « En tant que porte-parole de l’Opposition officielle en matière d’Égalité des femmes, je veillerai à ce que ces questions importantes soient soulevées sur le parquet de l’Assemblée législative au cours de la prochaine session. »

 

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