« Depuis que le gouvernement Higgs a été élu pour la première fois en 2018, l’état du système de santé s’est considérablement détérioré. De plus en plus de professionnels de la santé quittent la province en raison des mauvaises conditions de travail, des salaires non concurrentiels par rapport à d’autres provinces et des charges de travail déraisonnables causées par les pénuries de personnel. Comment le gouvernement Higgs aborde-t-il ces problèmes ? Avec rien d’autre que des déclarations vagues et des promesses vides.

 

La ministre Shephard a déclaré à un moment donné que tout le monde aurait un médecin de famille d’ici l’automne 2021, mais le nombre de Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises sans médecin de soins primaires a augmenté de plus de 20 000 pour atteindre un total choquant de 63 000.

 

Le premier ministre Higgs et la ministre Shephard sont conscients du problème. Ils ont reconnu que nous perdons nos professionnels de la santé, mais ils agissent comme s’il n’y avait rien de plus à faire. Trop, c’est trop ! Où est le programme qui garantit à tous les diplômés en soins infirmiers un emploi dans notre système de santé au cours des prochaines années ? Où sont les bourses et les subventions qui rendent les études dans le domaine de la santé plus attrayantes ? Où sont les mesures incitatives pour garder nos professionnels de la santé ici ? Honnêtement, où sont les efforts ? Où est le sentiment d’urgence ? Les professionnels de la santé dénoncent aujourd’hui le manque d’efforts du gouvernement en matière de recrutement et de rétention.

 

Selon un récent rapport d’Angus Reid, seulement 17 % des Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises pensent que le gouvernement actuel gère adéquatement le système de santé. Il s’agit d’un résultat honteusement bas qui nuira aux chances de notre province d’attirer des professionnels de l’extérieur.

 

Les professionnels de la santé, les analystes des politiques et la population du Nouveau-Brunswick disent au gouvernement Higgs qu’il doit faire mieux. La Province est en position financière pour investir de manière significative dans de véritables efforts de recrutement et de rétention, mais il semble y avoir un manque de volonté de la part du gouvernement Higgs. C’est malheureux pour les gens du Nouveau-Brunswick. »

 

Jean-Claude D’Amours

Porte-parole de l’Opposition officielle en matière de Santé

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