À la suite de la mise à jour d’hier sur la mise en œuvre de la réforme de la santé du gouvernement Higgs, l’Opposition libérale se dit déçue du peu qui a été fait pour améliorer la viabilité du système de santé du Nouveau-Brunswick.

 

« Le principal problème auquel est confronté notre système de santé est le manque de ressources humaines suffisantes pour fournir les services », déclare Jean-Claude D’Amours, porte-parole de l’Opposition officielle en matière de Santé. « Nous demandons depuis des années une stratégie globale de recrutement et de maintien en poste, mais le plan de réforme de la santé de la ministre Shephard ne contient que très peu de mesures à cet égard. »

 

Le porte-parole libéral en matière de Santé se dit découragé par le fait que le gouvernement ne semble pas mesurer l’urgence de la situation alors que la province continue de perdre des professionnels de la santé, ce qui entraîne de multiples interruptions de service.

 

« Les habitants de Campbellton n’ont plus d’unité d’obstétrique depuis 2020, les habitants de Sackville n’ont accès à leur hôpital que les jours de semaine entre 8 h et 16 h, Saint-Quentin a perdu son service d’urgence de nuit au moins jusqu’à la fin du mois de juillet, et quatre oncologues ont démissionné au cours de la dernière année. Cette province laisse tomber tout le monde : les nouvelles mères, les résidents ruraux et les patients atteints de cancer, sans parler des 63 000 personnes qui attendent actuellement un médecin de famille », déclare M. D’Amours. « Le gouvernement Higgs a placé le système de santé dans une situation insoutenable et ne semble pas pressé de corriger le tir. Cela nuit grandement à la réputation de notre province. »

 

Selon un récent sondage d’Angus Reid, 83 % de la population du Nouveau-Brunswick pense que le gouvernement gère mal les soins de santé.

 

« Quatre Néo-Brunswickois sur cinq s’accordent à dire que le gouvernement actuel fait piètre figure en matière de soins de santé. La ministre de la Santé et le premier ministre ne sont pas en mesure de fournir des services de santé fiables à la population, comment ne pas trouver ça alarmant ? » s’interroge Jean-Claude D’Amours. « Après des années de détérioration de notre système de santé, il manque toujours de véritables initiatives qui permettraient d’attirer plus de travailleurs et travailleuses de la santé au Nouveau-Brunswick, d’inciter plus de jeunes à étudier dans un domaine médical ou d’améliorer la situation de ceux et celles qui travaillent déjà dans le système. »

 

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