L’Opposition officielle du Nouveau-Brunswick dénonce le manque de transparence entourant la mise en œuvre de la réforme de la santé du gouvernement Higgs après qu’il a été décidé que la ministre de la Santé serait la seule porte-parole de la réforme.

 

« Il est très préoccupant d’apprendre que les coprésidents de la réforme de la santé ne seront pas autorisés à parler aux médias », a déclaré le chef de l’Opposition officielle, Roger Melanson. « On n’impose pas le silence à quelqu’un à moins d’avoir peur de ce qu’il a à dire. Qu’est-ce qui peut justifier un tel manque de transparence ? »

 

Selon le chef de l’Opposition, la population a de moins en moins confiance dans la capacité du gouvernement à gérer correctement les soins de santé et cela appelle à davantage de transparence.

 

« Les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises n’ont pas oublié que le gouvernement Higgs a tenté de fermer les salles d’urgence du jour au lendemain dans les hôpitaux de la province. Ils n’ont pas oublié que la ministre s’était engagée à fournir un médecin de famille à tout le monde en quelques mois et qu’elle n’a pas tenu promesse », a déclaré M. Melanson. « Ça a été présenté comme une réforme importante, mais les gens ne seront pas convaincus que le gouvernement est sur la bonne voie si le gouvernement est la seule instance autorisée à le dire. »

 

De nombreux hôpitaux de la province sont confrontés à de graves pénuries de personnel qui affectent les services en allongeant les temps d’attente et en retardant la sortie des ambulances.

 

« Franchement, on ne sait pas comment le gouvernement Higgs compte s’attaquer à la crise qui sévit dans nos hôpitaux, car il n’a encore rien annoncé qui puisse faire une véritable différence », a déclaré le porte-parole de l’Opposition officielle en matière de Santé, Jean-Claude D’Amours. « La racine du problème est le manque chronique de personnel dans nos hôpitaux, et pourtant il n’y a pas d’intérêt réel pour le recrutement et la rétention. Les quelques programmes ou initiatives qui ont été mis en place sont loin d’être suffisants pour concurrencer les provinces voisines. »

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