L’Opposition officielle exhorte le gouvernement Higgs à accéder immédiatement au maximum de fonds fédéraux pour l’infrastructure, maintenant que le gouvernement fédéral a modifié l’entente pour qu’une plus grande partie du financement soit destinée aux routes et aux ponts.

 

« Il n’y a absolument aucune raison pour que le gouvernement Higgs ne puisse pas accéder à la majorité, voire à la totalité des fonds, avant la date limite », déclare le chef de l’Opposition officielle, Roger Melanson. « Il y avait déjà beaucoup de projets d’infrastructure qui auraient pu bénéficier de ces fonds au cours des dernières années, mais le premier ministre a choisi de ne pas y investir. Ottawa a encore une fois essayé de nous accommoder, maintenant la province doit faire un effort, ils n’ont plus d’excuses ! »

 

Avec moins d’un an pour attribuer les centaines de millions de dollars, l’Opposition officielle suggère un afflux d’investissements envers l’amélioration des conditions routières et l’avancement des réparations, de l’entretien et du remplacement des ponts prévus à travers la province.

 

« Les projets d’infrastructure qui étaient en cours lorsque le gouvernement Higgs a été élu pour la première fois ont été soit annulés, soit considérablement ralentis. Les ponts de Miramichi sont en construction depuis des années, les plans pour la route 11 ont été radicalement réduits et seules de petites améliorations sont apportées, même le remplacement du pont de Shippagan-Lamèque a été jugé inutile », a déclaré M. Melanson. « Mais ces projets vont seulement devenir plus coûteux plus on attend pour les aborder. L’argent est là maintenant, accélérez les projets en cours, donnez à Shippagan-Lamèque un nouveau pont, investissez dans toute la province pour réparer les conditions déplorables de nos routes ! »

 

Le chef libéral par intérim encourage le premier ministre à considérer cette situation comme une opportunité de développement économique.  « Investir dans les infrastructures est un excellent moyen de stimuler l’économie par la création d’emplois. Si les besoins des Néo-Brunswickoises et des Néo-Brunswickois ne sont pas suffisants pour motiver le premier ministre à investir dans l’infrastructure, peut-être devrait-il l’envisager sous l’angle du développement économique. »

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