L’Opposition officielle condamne les délais d’attente inacceptables pour le transfert des ambulances vers les hôpitaux et l’absence de mesures de la part du gouvernement Higgs.

 

« Au cours de la fin de semaine, l’Hôpital Dr.-Georges-L.-Dumont et l’Hôpital de Moncton et ont vu des ambulances stationnées pendant un total de plus de 100 heures alors que les ambulanciers attendaient de transférer les patients aux soins hospitaliers », déclare le chef de l’Opposition officielle, Roger Melanson. « Les ambulanciers paramédicaux jouent un rôle essentiel dans le système de soins de santé du Nouveau-Brunswick, mais ils ne peuvent pas jouer pleinement ce rôle lorsqu’ils restent stationnés à l’extérieur de l’hôpital. »

 

Le délai moyen de transfert d’un patient de l’ambulance à l’hôpital a augmenté considérablement au cours de la dernière année, et pourtant, la réduction de ces temps d’attente n’a pas été mentionnée spécifiquement dans le plan de réforme de la Santé de la ministre Shephard.

 

« La ministre a indiqué que ces délais seraient traités par l’amélioration des soins primaires. Bien que je comprenne que cela puisse avoir un impact sur la réduction des temps d’attente dans les salles d’urgence, cela n’aborde pas directement le problème », déclare M. Melanson. « Notre système hospitalier a besoin de plus de personnel. Où sont les efforts pour recruter davantage de professionnels de la santé afin d’augmenter la capacité des hôpitaux ? Où sont les investissements et les initiatives visant à garder les nouveaux diplômés dans la province ? Où sont la rapidité d’action et le sérieux que cette question mérite ? »

 

Le député de Moncton-Centre, Rob McKee, estime que le tournant qu’a pris la situation dans les hôpitaux de Moncton au cours du week-end est très inquiétant.

 

« Ce n’est pas un problème qui est unique à Moncton, mais nous sommes la plus grande ville de la province et nous avons deux hôpitaux. Nous devrions avoir une grande capacité. Comment la situation s’est-elle détériorée au point que les ambulances restent stationnées pendant plus de cent heures au cours d’une seule fin de semaine ? », s’interroge Rob McKee. « Cela pourrait devenir une question de vie ou de mort, et plus le gouvernement continue à ignorer ce problème, plus la responsabilité qu’il porte s’alourdit. »

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