Le porte-parole de l’Opposition officielle en matière d’Éducation et de Développement de la petite enfance demande au ministre Dominic Cardy d’instaurer un programme de dépistage rapide dans les écoles du Nouveau-Brunswick.
« Des écoles sont fermées dans toute la province, des enfants s’auto-isolent ou attendent à la maison des nouvelles des traceurs de contact, franchement la situation devient incontrôlable », déclare Benoît Bourque, le porte-parole libéral en matière d’Éducation et de Développement de la petite enfance. « Il faut faire quelque chose immédiatement, et l’Opposition libérale soutient fermement la réalisation régulière de tests rapides dans les salles de classe comme moyen de gérer la propagation du virus. »
Sur CBC Information-Morning Fredericton, l’épidémiologiste Colin Furness, de l’Université de Toronto, a suggéré l’utilisation du test rapide comme moyen de protéger les enfants, mais aussi pour aider la Santé publique à identifier et traiter les familles infectées.
« Nous devons utiliser les tests rapides de manière stratégique. C’est en testant régulièrement les enfants, en particulier ceux de moins de 12 ans qui ne peuvent pas être vaccinés, que nous aurons le plus d’impact sur la propagation du virus », déclare Benoît Bourque. « Nous avons reçu plus de 1,15 million de tests rapides et n’en avons utilisé ou distribué qu’environ 586 000. Nous avons les fournitures, ce qui nous manque, c’est le leadership du gouvernement. »
Alors que l’année scolaire 2021-22 est jusqu’à présent plombée par une pénurie de chauffeurs d’autobus, de nombreux cas positifs de Covid-19 et de nombreuses fermetures d’écoles, Benoît Bourque se demande pourquoi nous n’avons pas entendu le ministre Cardy.
« Où est le ministre ? Pourquoi ne l’avons-nous pas vu à une conférence de presse au cours des dernières semaines ? La situation dans notre système scolaire ne s’améliorera pas d’elle-même, et ça ne peut certainement pas continuer comme ça toute l’année. Faites entrer le dépistage rapide dans nos écoles maintenant. »