En novembre 2020, l’Opposition officielle a présenté la Loi modifiant la Loi sur la vente de tabac et de cigarettes électroniques (projet de loi 17) qui interdirait la vente de e-liquides aromatisés utilisés pour le vapotage. Le gouvernement a récemment déposé un projet de loi portant le même nom, mais l’Opposition libérale estime que ce projet de loi ne fait pas assez pour lutter contre le tabagisme chez les jeunes.
« Le problème du tabagisme chez les jeunes au Nouveau-Brunswick doit être réglé le plus rapidement possible par des mesures concrètes et des actions réelles », déclare Jean-Claude D’Amours, porte-parole de l’Opposition libérale en matière de Santé. « À l’instar des changements que nous avons apportés à la vente de cigarettes et d’autres produits du tabac au fil des ans, nous devons rendre le vapotage moins attrayant pour les personnes de moins de 19 ans. »
Ces dernières années, le vapotage est devenu très populaire auprès des jeunes, principalement en raison de la grande variété de saveurs disponibles.
« Nous savons que ce sont les e-liquides savoureux utilisés pour le vapotage qui attirent les jeunes vers ces produits. Ils inhalent une vapeur qui a le goût de fraises ou de beignes sans vraiment se rendre compte qu’ils consomment des quantités importantes de nicotine et qu’ils causent des dommages permanents à leurs poumons », explique le député D’Amours. « S’il est adopté, notre projet de loi interdira la vente de e-liquides aromatisés. Cette simple mesure pourrait permettre d’éviter que de nombreux jeunes Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises essaient ces produits pour la première fois et, espérons-le, aiderait certains à cesser complètement de fumer. »
Étant donné que les partis d’opposition ne peuvent présenter leurs projets de loi pour débat que le jeudi, M. D’Amours prévoit présenter ce projet de loi en deuxième lecture le jeudi 20 mai.
« La Société canadienne du cancer a exprimé son soutien à ce projet de loi », déclare Roger Melanson, chef de l’Opposition officielle. « C’est un projet de loi très simple sur lequel je crois que nous pouvons tous nous entendre. J’espère que chaque député de l’Assemblée législative votera en faveur de ce projet de loi pour préserver la santé de nos jeunes générations. »