Étant donné que le premier ministre Higgs a récemment exprimé sa volonté d’envoyer une partie des stocks de vaccins contre la Covid-19 du Nouveau-Brunswick en Ontario et au Québec, l’Opposition libérale exhorte le gouvernement à garder les vaccins dans la province.

 

« Chaque vaccin qui arrive au Nouveau-Brunswick devrait être utilisé au Nouveau-Brunswick », déclare Roger Melanson, chef intérimaire de l’Opposition officielle. « Les vaccins sont distribués en fonction du nombre d’habitants, et la Société médicale du Nouveau-Brunswick affirme que les deux pour cent de l’approvisionnement total en vaccins que nous recevons n’auraient pas d’impact sur les épidémies dans ces provinces plus grandes, alors pourquoi sacrifierions-nous notre approvisionnement et notre immunisation ? »

 

Des épidémies comme celle de la zone 4 peuvent se produire dans n’importe quelle autre région de la province. M. Melanson croit que le gouvernement provincial doit se concentrer sur le déploiement des vaccins et sur l’immunisation de tous les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises.

 

« Le premier ministre Higgs doit se rendre compte que les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises ont travaillé dur au cours de la dernière année et ce, alors que les exigences de santé publique étaient les plus strictes du pays et qu’ils ont fait tout ce qui était en leur pouvoir pour combattre la Covid-19 en respectant ces directives. Ce n’est pas le moment de mettre en péril la sécurité de la province », déclare M. Melanson. « Les gens veulent se faire vacciner, ils s’inscrivent pour recevoir leurs vaccins dès qu’ils sont admissibles et beaucoup attendent avec impatience leur deuxième vaccin. Dans l’ensemble, les efforts de vaccination de la province portent leurs fruits. Nous devons poursuivre ces efforts et peut-être même les intensifier si nous voulons prévenir d’autres épidémies et confinements. »

 

En tant que chef intérimaire de l’Opposition officielle, Roger Melanson siège au comité multipartite de Covid-19 avec le premier ministre et les deux chefs des partis tiers. Il dit avoir été surpris de lire les commentaires du premier ministre, car cette question n’a pas été abordée lors des réunions du comité plus tôt cette semaine. « J’ai toujours su qu’il ne s’agissait pas d’un organe décisionnel, mais je commence vraiment à remettre en question l’objectif et la validité du comité multipartite sur la Covid-19. Le premier ministre aurait dû soumettre cette question au comité avant de prendre une telle position. »

 

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