L’Opposition officielle demande au gouvernement Higgs de prendre des mesures réelles pour relever les défis du secteur des soins de longue durée au Nouveau-Brunswick.

 

« Le premier ministre Higgs et son gouvernement disent vouloir améliorer la situation dans nos établissements de soins de longue durée, mais les décisions qu’ils prennent améliorent à peine la situation ou, dans certains cas, l’aggravent », a déclaré le porte-parole libéral en matière de Développement social et d’aînés, Robert Gauvin. « Nous ne pouvons pas oublier la bataille longue et turbulente que le gouvernement Higgs a menée contre le syndicat des travailleurs et travailleuses de foyers de soins au sujet des salaires, ni le projet pilote qu’il a approuvé et qui permet à certains foyers de soins de contourner la réglementation provinciale sur les heures de soins. »

 

L’investissement de 15 millions de dollars annoncé récemment pour faire passer les heures de soins de 3,1 à 3,3 sur deux ans est une insulte aux travailleurs, travailleuses et aux résidents, résidentes des établissements de soins de longue durée de la province.

 

« Les problèmes dans le secteur des soins de longue durée s’aggravent depuis un certain temps, mais la pandémie a sérieusement aggravé la situation et, sans s’attaquer à la pénurie de personnel, l’augmentation des heures de soins de 12 minutes sur deux ans ne fera qu’ajouter au stress que subissent déjà les travailleurs et travailleuses de première ligne », déclare Robert Gauvin. « Le gouvernement Higgs fait de beaux discours, mais lorsqu’on regarde au-delà de ses paroles, on constate qu’il n’y a rien pour les soutenir. Ils ne peuvent pas joindre le geste à la parole ».

 

Le porte-parole libéral pense que le gouvernement Higgs a la capacité de faire plus, mais c’est la volonté qui fait défaut.

 

« À maintes reprises, nous avons vu le premier ministre Higgs faire passer sa réputation de gestionnaire financier sévère avant les besoins des Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises. Il a refusé de fournir une aide financière adéquate aux secteurs en difficulté, a laissé des millions de dollars du gouvernement fédéral sur la table et s’est prononcé contre les normes nationales en matière de soins de longue durée qui empêcheraient un gouvernement provincial d’essayer d’économiser de l’argent sur le dos des plus vulnérables », affirme Robert Gauvin. « Si nous voulons faire une réelle différence dans le niveau des soins dans la province, nous devons faire partie des normes nationales, nous devons offrir aux travailleurs et travailleuses des foyers de soins un salaire juste et compétitif, et nous devons améliorer le recrutement et la rétention. »

 

 

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