L’Opposition libérale demande que des investissements importants en santé mentale soient inclus dans le prochain budget provincial qui sera présenté à l’Assemblée législative le 16 mars.

 

« Les besoins des Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises souffrant de problèmes de santé mentale ne sont pas satisfaits, de véritables changements doivent être apportés », déclare Rob McKee, porte-parole libéral en matière de Finances. « Le statu quo n’est pas acceptable, le gouvernement Higgs doit inclure des investissements importants en santé mentale dans son prochain budget. »

 

Le suicide tragique d’une adolescente qui a tenté à plusieurs reprises de recevoir de l’aide et d’accéder à des services de santé mentale appropriés a mis en évidence à quel point le système actuel ne répond pas aux besoins de ceux qui cherchent de l’aide.

 

« Tant que tout le monde n’aura pas accès à un soutien en matière de santé mentale lorsqu’il en a besoin, notre système continuera de laisser tomber les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises », déclare Rob McKee. « Il existe de nombreux rapports recommandant des moyens d’améliorer le système de santé mentale au Nouveau-Brunswick, mais rien ne peut être fait sans un investissement financier important. »

 

Bien que les problèmes liés aux soins de santé mentale ne soient pas nouveaux, Rob McKee affirme que la pandémie a créé le potentiel d’une crise en santé mentale.

 

« Bien que l’un des meilleurs outils pour lutter contre la propagation de la Covid-19 soit de rester chez soi, l’isolement peut être très difficile pour les personnes aux prises avec des problèmes de santé mentale. Si des changements ne sont pas mis en œuvre immédiatement, je crains une grave crise de santé mentale dans la province », déclare M. McKee. « À la lumière des récents événements, je ne pense pas que le plan quinquennal du gouvernement en matière de santé mentale soit suffisant. Les gens passent à travers les mailles du filet et nous n’avons pas de temps à perdre. Le gouvernement devrait prendre les mesures nécessaires pour mettre en œuvre son plan en trois ans, au lieu de cinq. Bien que le plan actuel comporte quelques bonnes initiatives, il ne prévoit rien pour répondre aux besoins immédiats qui sont intensifiés par la pandémie et il retarde encore l’ouverture du centre de santé mentale pour les jeunes. »

 

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