L’Opposition officielle du Nouveau-Brunswick critique la gestion par le gouvernement Higgs des 41,1 millions de dollars destinés aux municipalités dans le cadre l’Accord fédéral sur la relance sécuritaire et réclame plus de transparence.

 

« Le ministre des Gouvernements locaux, Daniel Allain, rend ce processus beaucoup plus difficile qu’il ne devrait l’être. Cela a été mal géré depuis le début », déclare Keith Chiasson, porte-parole libéral en matière de Gouvernements locaux. « Le gouvernement fédéral a envoyé 41,1 millions de dollars pour aider les municipalités à faire face à la pression financière de la pandémie, mais le gouvernement provincial continue de barrer la   route ».

 

Depuis que la Province a appris, à l’été 2020, qu’elle recevrait des fonds destinés aux municipalités, le gouvernement Higgs a montré une réticence à distribuer l’argent affirme Keith Chiasson.

 

« Même s’ils étaient au courant dès l’été dernier de l’existence des fonds, ils n’ont annoncé l’aide financière venant d’Ottawa qu’en novembre. L’Alberta, pour sa part, a fait savoir à ses municipalités dès septembre que l’argent provenait du gouvernement fédéral et que les montants distribués seraient déterminés en fonction du nombre d’habitants », explique M. Chiasson. « Après s’être attiré des critiques pour ne pas avoir profité de l’argent fédéral pour soutenir le transport en commun, le premier ministre Higgs a décidé d’utiliser 1,5 million de dollars des municipalités pour le transport en commun. Le ministre Allain a ensuite annoncé que les municipalités devaient soumettre un document détaillant toutes leurs pertes avant la fin du mois de décembre, ce qui a mis une énorme pression sur les administrations locales. »

 

Le ministre Allain a également annoncé que les fonds restants sur les 41,1 millions, après avoir compensé les municipalités pour leurs pertes et alloué les fonds pour le transport en commun, seraient distribués par habitant.

 

« Le ministre Allain a dit aux municipalités qu’elles seraient compensées pour leurs pertes dans les jours qui suivraient l’échéance, et que le reste des fonds serait distribué par habitant d’ici la fin du mois de janvier. Eh bien, nous sommes en février et rien », rappelle M. Chiasson. « Il est temps de faire preuve de transparence. Combien faudra-t-il pour couvrir les pertes des municipalités et combien restera-t-il pour soutenir les municipalités face à la pression financière continue de la pandémie ? Pourquoi le processus s’est-il arrêté ? »

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