Suite à l’annonce impromptue du ministre Cardy qu’il envisage de prolonger les vacances d’hiver cette année, le porte-parole de l’Opposition officielle en matière d’Éducation et de Développement de la petite enfance s’inquiète de l’impact que cette décision pourrait avoir sur les garderies de la province.

« Je veux juste m’assurer que le ministère fasse preuve de la diligence nécessaire et veille à ce que les prestataires de services de garde d’enfants soient équipés pour faire face à cette situation. Tous les parents ne pourront pas prendre une pause hivernale prolongée pour s’occuper de leurs enfants, de sorte qu’il y aura inévitablement plus d’enfants à faire garder qu’il n’y en a habituellement à cette période de l’année », déclare Benoît Bourque. « Chaque décision a des conséquences, bonnes ou mauvaises, et il est essentiel que le ministre réfléchisse à tout cela. Il est dangereux d’improviser pendant une pandémie ».

Dans le cadre de la réglementation obligatoire sur la Covid-19, les éducateurs et éducatrices de la petite enfance sont chargés de maintenir les groupes d’enfants séparés en permanence et de désinfecter régulièrement leurs installations.

« Les éducateurs et éducatrices de la petite enfance ont vraiment été à la hauteur de la situation pendant cette pandémie, surtout au début, lorsque presque tout le reste était fermé. Ils se sont conformés à chaque nouvelle règle et ont été un partenaire fantastique dans la lutte contre la Covid-19 », a déclaré M. Bourque. « S’occuper de grands groupes d’enfants est déjà assez difficile, mais devoir séparer les enfants en petits groupes, les tenir à l’écart les uns des autres et assurer un nettoyage régulier en plus de tout cela est une lourde tâche ! »

Les travailleurs et travailleuses des garderies ressentant également la fatigue induite par les règles sanitaires supplémentaires, M. Bourque demande au ministre Cardy de lui faire part des détails sur la manière dont il les aidera à passer les vacances d’hiver allongées. « Nous entendons de sérieuses inquiétudes de la part des éducateurs et éducatrices de la petite enfance et je demande au ministre Cardy de nous faire part de la manière dont il compte les soutenir dès que possible. »