Isabelle Thériault, porte-parole de l’Opposition officielle pour l’égalité des femmes, exprime de sérieuses inquiétudes quant au nombre de témoignages d’agressions sexuelles récemment partagés par des étudiants et étudiantes universitaires au Nouveau-Brunswick.

 

« C’est déchirant d’entendre autant d’expériences d’agressions sexuelles dans nos universités. Il s’agit franchement d’un comportement immoral et totalement inacceptable qui doit être sanctionné par de graves conséquences. Les étudiants et étudiantes ont le droit de se sentir en sécurité dans leur institution et évidemment, il faut faire plus pour garantir que ce soit le cas », déclare Isabelle Thériault. « J’admire la force et le courage dont ont fait preuve les étudiants et étudiantes qui se sont présentés pour partager leurs expériences. Le changement ne se produira jamais si nous restons silencieux ».

 

L’Université Mount Allison a été au centre du mouvement. Jeudi, le président de l’université, Jean-Paul Boudreau, a rendu public un plan d’action axé sur la prévention des incidents futurs et l’amélioration du soutien aux victimes d’agression sexuelle.

 

« Il semble que l’Université Mount Allison prend maintenant cette situation très au sérieux et j’espère qu’ils vont poursuivre le plan qu’ils ont publié hier », a déclaré la députée de Caraquet. « Le gouvernement devrait travailler avec les universités de la province pour s’assurer qu’une politique standard soit mise en place pour permettre aux étudiants et aux étudiantes de dénoncer les cas d’agression sexuelle, et j’encourage toutes les universités à mettre en œuvre de façon proactive un plan pour prévenir les incidents futurs et améliorer le soutien aux victimes si une agression se produit ».

 

Mme Thériault souligne également que les agressions sexuelles ne sont pas seulement un problème dans les universités. « Je pense qu’il est important de souligner qu’il ne s’agit pas d’un problème propre à une seule université. Nous savons que des agressions sexuelles se produisent dans d’autres universités et dans nos communautés, et nous avons tous un rôle à jouer dans la prévention et la dénonciation de la violence sexuelle. En encourageant les survivants et survivantes d’agressions sexuelles à s’exprimer, en arrêtant et en signalant tout incident dont nous sommes témoins et en apprenant à nos enfants à respecter le corps des autres, nous pouvons tous nous joindre à la lutte contre la violence sexuelle ».

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