Bouctouche (le 30 octobre 2020) – Le porte-parole de l’Opposition officielle en matière d’éducation et de développement de la petite enfance, Benoît Bourque, demande au gouvernement Higgs de mettre en place une politique normalisée de collecte de données sur l’absentéisme pour tous les districts scolaires de la province.

 

« La pandémie met en évidence les problèmes de fonctionnement du gouvernement. Récemment, il est apparu que les districts scolaires ont tous des façons très différentes de collecter et de gérer les données sur l’absentéisme », explique Benoît Bourque. « Il est inquiétant que le ministère de l’Éducation ne dispose pas d’informations cohérentes concernant l’impact de la Covid-19 sur l’assiduité scolaire ».

 

Bien que le problème ait été mis en lumière en raison de la pandémie en cours, Benoît Bourque estime que le fait de disposer de données claires sur l’absentéisme dans la province serait une information utile même lorsque les écoles reviendront à la normale.

 

« Le fait de disposer de ces informations permettrait au ministère de l’Éducation et du développement de la petite enfance de mieux identifier les problèmes ou les tendances croissantes et permettrait de réagir de manière appropriée », déclare le député. « Le fait de disposer de données et de statistiques normalisées provenant de toute la province permettrait une meilleure analyse et un meilleur plan d’action pour faire face aux problèmes qui pourraient survenir ».

 

Sans savoir quand un vaccin contre la Covid-19 sera disponible, Benoît Bourque espère que le ministre de l’Éducation n’utilisera pas la pandémie comme excuse pour ne pas agir sur le manque de données sur l’absentéisme.

 

« Nous vivrons peut-être dans un monde de Covid-19 pendant des mois, voire des années, nous ne pouvons pas attendre que les choses reviennent à la normale pour envisager des changements administratifs de ce genre. Les données recueillies pourraient nous aider à prendre des décisions fondées sur des preuves pour le bien des élèves pendant la pandémie et pendant les années qui suivront », déclare Benoît Bourque. « Mais comment pouvons-nous prendre des décisions fondées sur des preuves sans les preuves ? »

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