Fredericton (le 28 août 2020) – Dans les premiers 30 jours d’un gouvernement libéral, un gouvernement libéral va commencer à négocier un contrat avec les infirmières et infirmiers qui soit équitable, respectueux et qui garantisse la sécurité sur le lieu de travail.
« Les soins de santé sont une priorité pour les Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises, comme pour moi-même », a déclaré Kevin Vickers. « Nous reconnaissons que les infirmières et infirmiers immatriculés sont une partie essentielle de notre système de soins de santé. Blaine Higgs n’a pas reconnu leur contribution indispensable et les a laissés sans contrat de travail pendant près de deux ans ».
Afin d’endiguer l’exode des diplômés en soins infirmiers de la province, nous chercherons à rendre les salaires compétitifs par rapport à ceux des autres provinces maritimes.
« 20% de nos diplômés en soins infirmiers quittent immédiatement la province pour aller travailler ailleurs. 3 400 infirmières et infirmiers du Nouveau-Brunswick, soit 41 % de la population active, seront admissibles à la retraite au cours des cinq prochaines années. Nous allons vers une crise des ressources humaines qui pourrait mettre notre système de soins de santé à genoux. Nous ne pouvons pas laisser cela se produire. »
La pénurie d’infirmières et infirmiers a déjà entraîné certaines réductions de services de la part des régies de la santé de la province, chaque régie de la santé ayant du mal à pourvoir les postes vacants et le service est affecté.
Un gouvernement libéral se penchera également sur les conditions de travail des infirmières et infirmiers, en particulier sur la sûreté et la sécurité au travail.
« C’est une préoccupation majeure qui a été soulevée auprès du gouvernement Higgs et qui n’a pas été prise en compte. Nos infirmières et infirmiers travaillent en première ligne du système de soins de santé et le courage et le dévouement dont ils ont fait preuve durant cette pandémie sont sans égal. Ils ont suffisamment de soucis et ne devraient pas avoir à craindre des agressions physiques. C’est devenu un problème majeur et nous allons travailler avec nos infirmières et infirmiers et avec les régies de la santé pour y faire face. Nous ne chercherons pas à faire des économies au détriment de la sécurité du personnel infirmier ».
Afin de remédier à la pénurie d’infirmières et d’infirmiers dans la province et à la crise imminente dans ce domaine, un gouvernement libéral dirigé par Kevin Vickers poursuivra énergiquement le recrutement et le maintien des infirmières et infirmiers grâce à un programme ciblé d’allègement des frais de scolarité pour les étudiantes et étudiants qui s’inscrivent dans une école de soins infirmiers de niveau postsecondaire.
« Nous travaillerons en collaboration avec les parties prenantes afin de recruter et d’augmenter le nombre de professionnels de la santé qui sont formés ».
« Le recrutement d’infirmières et d’infirmiers sera un élément important de la nouvelle stratégie décennale de ressources humaines dans le secteur de la santé qu’un gouvernement libéral mettra en œuvre avec détermination. Nous consulterons les professionnels de la santé afin de nous assurer que la Province dispose du meilleur plan pour répondre aux besoins des Néo-Brunswickois et Néo-Brunswickoises ».
Cela sera un objectif primordial dans le cadre de l’élaboration d’un plan de ressources humaines pour remédier à notre pénurie d’infirmières et d’infirmiers.
Le gouvernement Higgs a empiré les choses, au lieu de les améliorer, en prenant des mesures comme la réduction de près de 9 millions de dollars du financement des places d’infirmières et infirmiers dans les universités.
« Le gouvernement Higgs a en fait essayé de faire valoir que cela allait améliorer les choses, ce qui est bizarre et illogique. S’ils sont autorisés à poursuivre dans cette voie, les choses vont empirer. Nous allons assister à de nouvelles réductions de services ».
Certaines des mesures que le gouvernement Higgs a dit qu’il prendrait pour résoudre le problème ne fonctionnent tout simplement pas.
« Ils ont parlé de recruter à l’extérieur du Nouveau-Brunswick, mais ces efforts ont échoué lamentablement avant la pandémie, et la situation a empiré depuis. Nous devons travailler ensemble avec nos infirmières et infirmiers pour résoudre ce problème. Nous devons écouter ce qu’ils disent ».
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