Deux sièges de l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick restent vacants, celui de Sainte-Croix, qui était occupé par feu Greg Thompson, et celui de Baie-de-Shediac-Bay- Dieppe, qui était occupé par l’ancien premier ministre, Brian Gallant.

 

« Cela fait presque six mois que Brian Gallant a démissionné de son siège de Baie-de-Shediac-Dieppe », a déclaré le chef libéral Kevin Vickers. « Les habitants de cette circonscription et ceux de Sainte-Croix méritent d’être représentés à l’Assemblée législative du Nouveau-Brunswick, surtout à la lumière de l’intention du premier ministre d’aller de l’avant avec des changements radicaux dans notre système de santé. »

 

Kevin Vickers estime que le premier ministre n’a que temporairement suspendu les coupures dans le domaine de la santé et, que si on lui en donne l’occasion, il ira de l’avant avec son programme de compressions.

 

« Les gens ont perdu confiance dans le gouvernement Higgs, et pour cause. Le premier ministre a d’abord dit aux gens qu’il avait repoussé les coupures parce qu’elles n’étaient pas bien pensées et qu’il n’avait pas posé les bonnes questions », a déclaré Kevin Vickers. « En fin de semaine dernière, il a changé d’avis et a admis que les coupures dans le secteur de la santé avaient été mises en suspens parce qu’il craignait que son gouvernement n’ait pas suffisamment de soutien pour remporter un vote de confiance. C’est inacceptable et les gens méritent mieux ! »

 

Kevin Vickers craint que le premier ministre n’utilise une faille dans la loi électorale qui lui permet de repousser l’annonce des élections partielles.

 

« Il est inacceptable que le premier ministre utilise une telle tactique pour refuser une représentation opportune aux habitants de Sainte-Croix et de Baie-de-Shediac-Dieppe », a déclaré Kevin Vickers. « Le premier ministre doit respecter l’esprit et l’intention de la loi électorale qui prévoit qu’en cas de vacance d’un poste, une élection partielle doit être déclenchée et la période de validité du mandat doit commencer. »

 

M. Vickers a indiqué que son parti présenterait des amendements législatifs au cours de la prochaine session afin de lever cette ambiguïté dans la loi électorale.

 

« Si le premier ministre n’est pas prêt à honorer ce qui était prévu par la loi, nous essaierons de faire en sorte que les futurs gouvernements le fassent par des amendements législatifs. »

 

 

 

 

 

 

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