« J’ai reçu de nombreux appels de gens de ma circonscription au cours de la dernière semaine, principalement au sujet de la COVID-19. Beaucoup d’entre eux luttent pour faire face à l’impact des restrictions auxquelles nous sommes confrontés, en ce qui concerne les proches qui sont à l’hôpital ou dans d’autres établissements de soins.

 

Les gens comprennent qu’ils ne peuvent pas aller rendre visite à leurs parents ou grands-parents à l’hôpital, mais c’est déchirant d’entendre leurs histoires. Je représente une circonscription où de nombreuses personnes ont du mal à faire face à leurs dépenses quotidiennes. Ils n’ont pas les moyens d’avoir un téléphone, et ne peuvent donc pas joindre les membres de leur famille qui sont à l’hôpital ou dans un foyer de soins.

 

Il serait bon que les compagnies de téléphone, peut-être en coopération avec la Province et les responsables de la Santé publique, envisagent de brancher des téléphones pour tout le monde afin de permettre aux familles d’avoir ce contact avec leurs proches et de couvrir les frais jusqu’à ce que les restrictions sur les visites soient levées.

 

Personne ne s’attendait à la situation dans laquelle nous nous trouvons et aux difficultés qu’elle crée pour de nombreuses familles. Certains de ces lieux disposent déjà de téléphones. Il suffit de les activer. Je demande aux hôpitaux, aux foyers de soins et aux compagnies de téléphone s’ils peuvent trouver un moyen de faire en sorte que ces téléphones soient branchés. C’est peut-être beaucoup demander, mais cela ferait une grande différence s’ils pouvaient obtenir des téléphones pour ces personnes afin qu’elles puissent rester en contact avec leurs familles.

 

J’ai également beaucoup entendu parler des restrictions qui limitent les ordonnances de médicaments et les renouvellements à 30 jours. Je comprends parfaitement que cette politique vise à garantir qu’il y ait suffisamment de médicaments en stock, mais elle a imposé un fardeau aux personnes âgées et aux personnes à revenu fixe.

 

Autrefois, ils pouvaient obtenir 90 pilules et maintenant, ils ne peuvent en obtenir que 30 à la fois. Ils doivent faire trois voyages au lieu d’un et certains doivent encore payer les frais d’ordonnance à chaque fois. Certaines de ces personnes doivent prendre un taxi pour se rendre à la pharmacie. Ils ne peuvent pas se le permettre.

 

On s’inquiète du fait que seules les personnes inscrites au régime provincial d’assurance-médicaments sont exemptées de payer pour chaque renouvellement d’ordonnance. Je pense que le gouvernement, les employeurs et les syndicats doivent s’adresser à tous les bénéficiaires du régime d’assurance-médicaments et aux pharmaciens pour s’assurer que la règle des 30 jours n’entraîne pas de frais supplémentaires pour qui que ce soit. »

 

Gerry Lowe

Député de Saint John – Harbour

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