Kevin Vickers, chef libéral du Nouveau-Brunswick, demande la suppression de la clause dérogatoire du projet de loi 11, la Loi concernant la preuve d’immunisation, ainsi qu’un vote libre.

 

« Pour la première fois dans l’histoire de la province, le ministre Cardy propose une législation qui nie les droits et libertés individuels énoncés dans la Charte canadienne des droits et libertés de la Loi constitutionnelle de 1982 et dans la Loi sur les droits de la personne. Il abolit des droits individuels fondamentaux. C’est un précédent dangereux. »

 

Depuis 1982, la clause dérogatoire n’a été utilisée que dans deux provinces – la Saskatchewan et le Québec.

Kevin Vickers a également invité le ministre à utiliser, durant le débat à l’Assemblée législative, des données précises ou certifiées sur les taux de vaccination dans nos écoles afin que les députés puissent prendre une décision éclairée.

 

« Le Nouveau-Brunswick peut et doit faire un meilleur travail en éduquant les parents sur l’importance de protéger leurs enfants contre les infections graves, voire mortelles, et sur la sécurité des vaccins. Et nous devons améliorer considérablement la documentation sur le statut vaccinal de nos citoyens et citoyennes, en particulier des enfants et de ceux et celles qui travaillent avec eux dans les écoles, dans les centres de développement de la petite enfance et les garderies. »

 

Le chef libéral a souligné qu’au Nouveau-Brunswick et au sein même de l’Assemblée législative, plusieurs s’opposent à l’inclusion de la clause dérogatoire dans le projet de loi 11.

 

La position du ministre est mise en doute au-delà de nos frontières, même à l’échelle nationale. La Dre Noni MacDonald, éminente pédiatre de la Nouvelle-Écosse et défenseure des vaccins, a décrit la législation proposée par le Nouveau-Brunswick comme une approche « trop simple », la véritable solution étant davantage de formation et davantage de ressources.

 

Kevin Vickers a de nouveau appelé le gouvernement à supprimer la clause dérogatoire du projet de loi 11. « Nous n’avons jamais auparavant privé les citoyens de leurs droits fondamentaux dans cette province. Le Parti libéral ne veut pas d’un projet de loi qui fait cela, et nous voulons que le ministre atténue son discours et permette un débat respectueux. Si les conservateurs ne retirent pas cet article, l’Opposition officielle libérale proposera un amendement et demandera un vote libre sur ce projet de loi. »

 

 

 

 

 

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