Les tentatives de l’Opposition libérale de modifier un projet de loi à l’Assemblée législative pour garantir que les travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick puissent négocier des contrats équitables ont été bloquées par les conservateurs et l’Alliance des gens.

 

Les libéraux ont présenté des modifications au projet de loi modifiant la Loi sur les services essentiels dans les foyers de soins, qui supprimeraient les conditions de l’arbitrage si les deux parties n’étaient pas en mesure de parvenir à un accord.

 

« Nos amendements auraient empêché une grève dans les foyers de soins et traité les travailleurs et travailleuses équitablement », a déclaré le porte-parole de l’opposition pour les questions relatives aux aînés, Gilles LePage. « Notre objectif était double: protéger nos aînés dans les foyers de soins et, lors des négociations, traiter équitablement les femmes et les hommes qui s’occupent de nos aînés.

 

« Si deux parties ne parviennent pas à un accord, un arbitre doit être en mesure d’évaluer les arguments des deux parties en fonction de leurs mérites. Il n’est tout simplement pas juste pour une partie de dicter ce qu’un arbitre peut et ne peut pas considérer. »

 

Gilles LePage a déclaré que tous les travailleurs et travailleuses devraient être préoccupés par l’approche intransigeante du premier ministre Higgs, des membres du caucus conservateur, de Kris Austin et des membres du caucus de l’Alliance.

 

« Cela revient essentiellement à dire aux travailleurs et travailleuses : Peu importe vos préoccupations, ce n’est pas important pour nous. » Cela crée un environnement de travail toxique et a un impact sur la productivité.

 

« Le premier ministre Higgs n’a manifesté aucun intérêt à s’asseoir avec les travailleurs et travailleuses et à entendre leurs préoccupations. Ce n’est pas seulement le cas pour les travailleurs et travailleuses des foyers de soins : il n’a montré aucun intérêt à écouter qui que ce soit à la table de négociation. Ce projet de loi lui permet seulement de continuer à ignorer les préoccupations des travailleurs et travailleuses du Nouveau-Brunswick. Nous pensons que les gens doivent être traités avec plus de respect. »

 

 

 

 

 

 

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