Un gouvernement libéral réélu veillera à ce que les renseignements sur la densité du sein soient toujours fournis aux médecins de famille et à toutes les patientes à la suite d’une mammographie afin de promouvoir la sensibilisation à ce facteur de risque pour le cancer du sein.

 

 

Gallant a expliqué que les renseignements sur la densité du sein seraient ajoutés aux rapports médicaux et accompagneraient les lettres postées aux femmes et contenant les résultats de leurs mammographies.

 

Plus de quinze grandes études ont démontré un lien étroit entre les seins denses et le risque élevé de cancer.  Le cancer est de quatre à six fois plus probable chez les femmes ayant une densité du sein le plus élevé (niveau D).  La recherche démontre aussi que les seins denses sont un facteur à risque plus important que les antécédents familiaux de cancer du sein.

 

Puisque le tissu mammaire dense normal et le cancer paraissent tous deux blancs lors d’une mammographie, le cancer peut passer inaperçu dans un tissu mammaire dense.  En effet, plus la densité du sein augmente, plus l’exactitude des mammographies diminue, avec environ 50 pour cent des cancers du sein qui sont non détectés par une mammographie chez les femmes ayant un tissu mammaire plus dense.

 

Les femmes avec les seins denses ont plus tendance à développer un cancer d’intervalle qui est plus important, à croissance rapide et souvent serait déjà propagé aux ganglions lymphatiques au moment du diagnostic.  Le pronostic pour ce type de cancer est moins bon que celui des cancers dépistés par mammographie et est plus répandu dans les seins denses.

 

La densité du sein est évaluée par le radiologue en examinant une mammographie.  Environ 81 000 femmes au Nouveau-Brunswick ont des seins denses (catégories C et D), dont environ 18 000 femmes dans la catégorie D, soit la catégorie ayant la plus haute densité.  La densité du sein n’est pas communiquée de façon régulière au médecin de famille par l’agence de dépistage, dépendant de la zone provinciale et si le radiologue choisit d’évaluer la densité ou non.  Même si les renseignements sont transmis au médecin de famille, ces données ne sont pas fréquemment partagées avec le patient.

 

Au cours de cette campagne, Brian Gallant a annoncé une série d’investissements visant à améliorer les soins de santé et les temps d’attente pour des soins de santé au Nouveau-Brunswick, notamment :

 

  • Un gouvernement libéral réélu investira plus de 100 millions de dollars en rénovations sur cinq ans aux foyers de soins existants et investira pour terminer le plan quinquennal des foyers de soins qui comprend la construction de 10 foyers de soins de 60 lits chacun et 407 lits supplémentaires pour les personnes atteintes de troubles de la mémoire;
  • Un gouvernement libéral réélu continuera également à investir de façon significative dans l’infrastructure des soins de santé, s’engageant à dépenser 400 millions au cours de son prochain mandat pour faire l’achat d’équipement et moderniser les hôpitaux. Un fonds de 50 millions de dollars sur dix ans dédié à l’infrastructure des hôpitaux des régions rurales fait également partie de cette enveloppe d’infrastructure plus vaste, et les hôpitaux ruraux seraient également admissibles à un financement pour des projets provenant de ce fonds plus large d’infrastructure ;
  • Un gouvernement libéral réélu mettra en place une stratégie proactive qui vise à recruter plus de professionnels et de professionnelles de la santé au Nouveau-Brunswick, en partenariat avec la Société médicale du Nouveau-Brunswick pour recruter activement de nouveaux médecins et développer de meilleures incitations de recrutement pour en attirer dans la province, surtout dans les régions rurales. Un gouvernement libéral réélu travaillera de concert avec des partenaires pour augmenter le nombre de places dans les programmes de formation médicale à Moncton et à Saint John, mettre en œuvre une stratégie de recrutement et de rétention des infirmiers et infirmières, améliorer les efforts de formation et de recrutement des travailleurs et travailleuses paramédicaux, fournir un congé parental plus généreux aux professionnels et professionnelles de la santé, mettre à profit le Programme pilote en matière d’immigration au Canada atlantique comme moyen de recruter des professionnels médicaux venant de l’étranger, et travailler avec les associations professionnelles pour accélérer le processus de certification qui permettrait aux professionnels et professionnelles de pratiquer le plus rapidement possible.

 

Fournir un accès aux soins de santé de qualité aux quatre coins du Nouveau-Brunswick est l’un des services publics gouvernementaux les plus importants. Par l’intermédiaire d’investissements records et une augmentation générale du budget de la santé de 9,8 pour cent depuis 2014, ce qui représente 246 millions de dollars, le gouvernement libéral a démontré son engagement envers la qualité et l’accessibilité des soins de santé. Au-delà d’investir de façon importante dans l’infrastructure des soins de santé autour de la province, en plus de s’engager à maintenir les services dans les régions rurales, les libéraux de Gallant ont fait d’autres améliorations notables au système des soins de santé du Nouveau-Brunswick dont :

 

  • L’embauche de 300 nouveaux médecins, signifiant plus de 90 médecins en nombre net, amenant le taux d’accès aux médecins de famille néo-brunswickois à 95 pour cent, le taux le plus élevé au pays ;
  • L’automatisation et le rajout de plus de professionnels et de professionnelles des soins de santé, comme des infirmiers et infirmières praticiennes, des travailleurs et travailleuses paramédicaux en soins avancés et des sages-femmes ;
  • Un investissement de 75 millions de dollars et un partenariat avec le gouvernement fédéral afin de créer un projet pilote ayant comme objet le vieillissement au Nouveau-Brunswick pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées.

 

 

 

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